PDV Duc Dataro
Installer sur un fauteuil je suis face a Lia : la femme du roi.
– Ce chien d'impure est encore en vie lançai-je.
Lia me regarde longuement. La tentative d'assassinat que nous avons orchestré envers le batard d'Alxas a echoué. Mon petit fils Alwan, est intervenu à temps et à empêcher le tueur de s'en prendre à son protégé. La personne que nous avions missionnée est passée par la fenêtre et est décédée.
En face de moi, la reine ouvre la bouche et parle :
– Vous aviez dit avoir une idée, au cas où ça échouerait.
– Oui. Mais je doute que vous apprécierez. Comme vous l'avez sûrement deviné, votre mari à amené ce bâtard en ayant pour but de le placer sur le trône à la place du prince héritier. Or, le peuple, ou même les nobles ne voudront pas d'un enfant au sang impur. Encore moins, si on leur a caché la véritable nature de cet enfant et de ses crimes.
Un long silence plane dans l'air. Lia ne le dit pas, mais je sais très bien qu'elle le sait. Elle a à de nombreuses reprises surpris des conversations entre son mari et mon fils.
– En effet, mais j'ai du mal à voir où vous vous en venir.
– Tout révéler. Quand je dis tout, je ne parle pas uniquement de ça, mais également du fait que votre mari vous trompe.
En entendant les derniers mots, Lia ferme les yeux et déglutit.
– Vous l'aimez encore n'est ce pas ? lui demandai-je.
– Il n'est pas obligé de m'être fidèle. C'est un mariage arrangé après tout, souffle-t-elle.
– Moi ce qui me dérange, c'est que c'est avec un autre homme. Encore plus, c'est avec mon fils.
– Très bien, faites ce que vous voulez annonce t-elle. Mais pas maintenant. Attendez encore un peu. D'ici quelques mois à peine, je ne serai plus là. Faites le à ce moment-là. Laissez-moi profiter de mes dernières semaines avec mes enfants.
– Si vous insistez.
– Bien. Je vous fais confiance.
– Au revoir.
Je me lève et la salue avant de sortir de la pièce. Je traverse les longs couloirs et me rends dans les jardins du palais.
L'air frais du moi de mai rempli mes poumons.
Mon fils, je croyais pourtant que l'obliger à se marier allait arranger les choses. Je ne comprends pas, qu'est-ce que j'ai loupé dans ton éducation ?