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1 - Note D'Auteur
2 - Chapitre 1 : Un enfant caché
3 - Chapitre 2 : Sept ans plus tard
4 - Chapitre 3 : Ballade nocturne
5 - Chapitre 4 : Le successeur
6 - Chapitre 5 : Rumeurs
7 - Chapitre 6 : Kali Feyen
8 - Chapitre 7 : Maladie
9 - Chapitre 8 : Le lac
10 - Chapitre 9 : Festival
11 - Chapitre 10 : Bal
12 - Chapitre 11 : Jalousie
13 - Chapitre 12 : Danse
14 - Flash Back
15 - Chapitre 13 : Marché
16 - Chapitre 14 : inquetude
17 - Chapitre 15 : trouvailles
18 - Chapitre 16 : Confessions
19 - Chapitre 17 : Journée à deux
20 - Chapitre 18 : Menaces
21 - Chapitre 19 : Se rendre à l’évidence
22 - Chapitre 20 : Duc Dataro
23 - Chapitre 21 : Alxas et Tylor
24 - Chapitre 22 : Délégation
25 - Chapitre 23 : Visite
26 - Chapitre 24 : Mariage
27 - Chapitre 25 : Mauvais souvenirs
28 - Flash Back
29 - Chapitre 26 : Retour a la maison
30 - Chapitre 27 : La maison dans la forêt
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Chapitre 6 : Kali Feyen

PDV Nao

  Nan mais il se fout de moi la ? Je dois faire semblant de sortir avec Kail Feyen ? Hors de question !

Et encore une fois, un long soupir d'agacement passe mes lèvres.

– Quelque chose vous tracasse, Prince ? Demande Alwan avec une pointe d'inquiétude.

– Non rétorquai-je bien plus sèchement que je ne l'aurais voulu.

    Alwan se tend, et aussitôt, je regrette le ton que j’ai employé. Les poing serré, je prends de longues inspirations. Cette histoire m'énerve déjà. Quel est l’idiot a l'origine des rumeurs ?

  – Nous sommes arrivés, annonce le chauffeur après plusieurs minutes de trajet.

Alwan, qui était assis sur le siège passager avant descend. Il vient m'ouvrir la porte.

Je sors du véhicule, et comme à ma plus grande habitude, je manque de tomber. Un grand manoir se tenait devant moi. Les jardins, entouré de magnifiques arbustes et buissons, laisseront bientôt place aux fleurs. Je m'approche de l'allée centrale, qui mène directement devant la porte de l'immense bâtiment.

  Devant, m'attendent le comte Feyen, ainsi que sa fille cadette : Kali.

– Soyez les bienvenus, nous salue le comte.

– Bonjour, dis-je, tandis que Alwan fait un bref mouvement de tête en guise de bonjour.

  A la suite de notre hôte, nous entrons dans la demeure.

  Le hall d'entrée est grand. Sur le sol d'un blanc immaculé, est dessiné de couleur dorée les armories des Feyen. Nous montons au premier étage. Les escaliers sont en bois, et sur les murs, sont dressés d'innombrables portraits des prédécesseurs du compte, ou des photos de famille.

  Arrivée devant une grande porte, Alwan se positionne devant, et me l'ouvre. J'entre et pars m'asseoir. Au milieu de la salle, il y a une table basse, avec deux sofas de part et d'autre de la table. Les murs sont blanc, dessus, des motifs dorés et des tableaux sont disposé de manière régulière.

  Installé sur le sofa, je regarde Kali se poser face à moi.

  Ses longs cheveux bruns encadrent son visage. Ses iris marrons me fixent. Elle a l'air gênée.

  Du thé et des petits biscuits nous est servi. J’attends qu'on nous laisse seuls avant de me mettre à parler.

– Eh bien…. Commençai-je. Ça va ?

– Oui et toi ?

– Très bien.

– Je… Tu as vu l’article ? Chuchote-elle.

– oui.

Depuis notre première rencontre, c'est la première fois devant elle que je suis aussi mal à l'aise.

Je bois une gorgée de mon thé avant de reprendre.

– D'ici quelques semaines, il y aura le festival, et… je voudrais que tu m’accompagne. Si tu le veux bien.

J'avais dit ça d'un coup, sans reprendre mon souffle, ni en réfléchissant. Les mots étaient sortis tout seuls. Je finis par le regretter bien vite.

– Eh bien… Pourquoi pas ?

Un soulagement m’envahit. Je continue cependant à jouer avec mes doigts et à me balancer d’avant en arrière.

Kali, remarque que quelque chose me dérange.

– qu’est ce qui te stresse comme ça ?

– Ton père, répondit-je honnêtement. Je n’aime pas le savoir ici, à nous surveiller de près. Je sens son énergie derrière la porte. Il nous écoute sûrement.

Face à moi, mon amie se lève. Elle se dirige vers la commode qui se trouve au fond de la salle, puis revient. Les mains dans les poches, elle souffle d’agacement.
dans la glace qui se trouve au-dessus de la commode, j'aperçois mon reflet. Mes iris noir ont laisser place a des pupilles vertes.

– Je n’aime pas non plus quand mon père est là. On est obligé de rester ici, on ne peut même pas aller dans ma chambre. Espèce de vieux grincheux papa adorée ! lance-t-elle un peu plus fort.

Un rire m'échappe.

Derrière la porte, je sent deux énergies bien distinctes. L’une d’elle frémis. La seconde, bien plus puissante dégage une aura familiere et tendre. Et vu comment elle est agité, Alwan se retient surement de rire de l’autre côté.

Son père est très concervateur. Et comme presque tous les gens de sa génération, il pense que si deux jeunes de genre différents sont dans une chambre, ils ont forcément des relations. Et la rumeur qui court ne vient pas arranger les choses.

– Par contre, je ne sait pas quoi mettre, souffle Kali.

– La robe que tu avais mis l’année dernière, elle est très jolie et t’allais bien. Peut être quelque chose du même genre ou du même créateur. Il est très doué d’ailleurs. Ça fait bizarre de se dire qu’il a à peine quelques années de plus que nous.

– C'est vrai. Comment tu sais ce que je portais ? Tu n’étais pas là.

– J’ai vu les photos.

– Oui pourquoi pas. Non en fait, je ne sais pas…



  Je rentre dans ma chambre. Sans le savoir, je referme la porte un peu trop violemment. Je m'assois au pied de mon lit, et prends ma tête dans mes mains. Je souffle un bon coup. Au même moment, l'un de mes frères a la bonne idée d'ouvrir la porte de ma chambre.

– Hey Nao… commence Maël. Ça va ? Me demande celui-ci.

– Peux tu sortir s'il te plaît ? Lui demandai-je d'une voix faible.

  Il reste immobile. Après quelques secondes d'hésitation, il s'approche.

– Sors de ma chambre ! Crais-je.

  Il ne sort pas. Au contraire, il se dirige vers moi.

– Ça c'est mal passé avec Kali ? Vous vous êtes disputé ?

– SORS ! Hurlait-je encore plus fort que la dernière fois.

  Comme Maël refuse de quitter la pièce, et de le laisser seul dans cet état, je me lève et j'attrape un coussin sur mon lit afin de le lui balancer dessus, tout en continuant de crier pour qu'il sorte de la chambre.

  Rapidement, alerté par mes cris, des personnes arrivent afin de voir ce qu'il se passe. Alwan pousse tout le monde, et se fraye un chemin jusqu'à nous, en même temps que mon père. Mon garde du corps me fait asseoir sur mon lit et me calme, pendant que mon père s'occupe de mon frère.

Ses mains posées sur les miennes, Alwan m’aide à reprendre une respiration calme. Je renifle à de nombreuses reprises.

  Mon père revient assez vite vers nous.
– Ça va ?

  Les yeux embrumés, je secoue légèrement la tête.

– Alwan, peux-tu sortir ?

  L'homme aux prunelles vertes s'exécute et part. Malgré tout, je sent toujours son énergie pers de moi. Il referme la porte derrière lui, et aussitôt, je m'effondre au sol.

– C'est trop dur sanglotait-je.

  Mon père vient s’asseoir à côté de moi.
– Je sais, je sais…

  Il pose sa main sur mon dos, et fait des petits cercles lents. Je continue de pleurer.

– Ça va aller, c'est juste pour une petite durée. Quelques semaines tout au plus, tente-t-il de me rassurer.

– Jusqu'au festival, dis-je.  Je ne veux pas aller plus loin avec elle. C'est juste une amie.

  Il pousse un soupir.

– Nao… Il ferme les paupières et finit par se résigner. D’accord.

  Mon père se relève et sort de ma chambre. Derrière les murs, je sent toujours l’aura si singulière d’Alwan. Celle-ci s’approche lentement mais reste à une distance raisonnable.

  Fatigué, je me lève avec difficulté, me change, puis pars me coucher.

  Une lumière passe au travers de mes paupières fermées. Je remonte ma couverture sur ma tête.

– Debout, Prince, dit une voix que je connais que trop bien.

–  Pas envie, marmonnait-je d'un ton endormie.

  La personne se met en mouvement. Le son de ses pas devient de plus en plus proche. Le matelas s’affaisse sous un poids, et des doigts glacé touchent mon visage brûlant.

– Debout… murmure Alwan.

Je ressert mes couvertures autour de moi alors que mon garde du corps me secoue gentiment.

– Réveillez vous…

Soudain, le froid m'envahit. On venait de retirer ma couette. Tremblant de froid, je me recroqueville sur moi même.

– Debout marmotte ! lance la voix de Soren.

– Prince, commence Alwan.

– Je ne veux pas, j'ai froid.

  Il pose sa main sur mon front, avant de me recouvrir avec la couette.

– Vous êtes brûlant, sûrement de la fièvre. Je reviens vite, ne bougez pas. So, reste avec lui le temps que j’arrive, ajoute Alwan pour mon frère.

  Après quelques minutes de silence, trois personnes déboulent dans ma chambre alors que Soren part.

  Les yeux fermés, j'entends quelqu'un poser une sorte de boîte sur ma table de chevet. J'entrouvre les paupières.

  Le médecin attrape son thermomètre frontal, afin de prendre ma température. Je me mets en position assise, tout en continuant de trembler, tandis que celui-ci approche l'appareil de mon front. Quelques secondes à peine, et un bip retentit. Il regarde le résultat d'un air grave, avant de se tourner vers les deux autres personnes : Alwan, et mon père.

– 39,5°C. Annonce-t-il.

Il attrape un stéthoscope, et écoute le battement de mon cœur, puis prend ma tension artérielle.

– La tension est légèrement élevé, repos, pendant au moins deux journées entière, et prise d'antipyrétique toutes les 6 à 8h.

– Très bien répond mon père. Compris ? Il s'adresse désormais à moi. Interdiction de sortir de ta chambre, je ferai apporter tes repas, et Alwan viendra surveiller ton état et ta température de manière régulière.

– D’accord, dis-je en m’enfonçant dans mon lit.

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