Loading...
Link copied
Loading...
Loading...
Mark all as read
You have no notification
Original
Fanfiction
Trending tags

Log In

or
@
Nao_Yaya
Share the book

Chapitre 14 : inquetude

PDV Alxas

 Assis à mon bureau, je m'occupe de la paperasse. La porte s'ouvre. Je lève la tête. Mon reagart croise celui de ma femme. Ses longs cheveux blonds attachés dans son dos sont mêlés, et de grandes cernes sont sous ses yeux noirs.

   Elle s'approche.

– Lia.... Ça va ?

   Elle hoche la tête. 

– Combien... il reste combien de temps ? Murmurai-je.

– Quelques mois, chuchote-t-elle.

   Je n'ose pas dire un mot. Quelques mois... c'est trop court. 

  Je me lève et la prends dans mes bras. Mon menton posé sur sa tête, je ferme les paupières. 

– Ça va aller, murmure t-elle comme pour me consoler. 

   Quelques mois, c'est à la fois trop court et trop long. Mais après ça...je serai libre. Pas entièrement certes, mais en partie. 

C'est horrible de penser ça... 

   Je prends une grande inspiration. 

 – Va te reposer, lui ordonna-je.

– Toi aussi, tu travailles trop. Prends du temps pour toi. 

– Je ne peux pas. Si tu trouves que je suis trop occupée, alors qu'en sera t-il après.... Ma gorge se serre. Je ne peux pas dire ça. 

   Je me dégage de son emprise. Lia se dirige vers la sortie. Avant de quitter la pièce, elle se retourne vers moi et dit :

 – Dans ce cas là, ne travaille pas jusqu'à tard dans la nuit. 

   A son tour, Ty entre et referme la porte derrière lui. 

 – Tu n'es pas couché ? 

– Comment pourrais-je, alors que vous travaillez toujours ? Me répond t-il en retour. 

   Je pousse un soupir, et un demi-sourire apparait sur mes lèvres. 

– Tu ne changeras donc jamais ? 

   Tylor s'approche de mon bureau, et me tend une grande enveloppe. 

– Ah, par contre, rassure moi, ce n'est pas de la paperasse ? Plaisantai-je. 

   Le voyant afficher une mine sérieuse, l'inquiétude grandit dans mes entrailles. Un silence de mort règne dans l'atmosphère pesante de la salle. C'est à peine si j'ose respirer.

   D'une voix grave, il m'annonce :

– L'assassin. On a des infos sur lui. C'est tout ce que Marius à réussi à trouver. 

   La main tremblante, je récupère les feuilles et commence à y jeter un coup d'œil. ge, lieu et date de naissance, prénom, une photo floue, et une partie de ses études. Rien qui permet de l'identifier plus que ça. 

– On.... On annoncera ça aux autres demain. Après un silence, j'ajoute : je vais aller dormir. Bonne nuit.

   Sans rien dire, il hoche la tête et sort. 

   Je reste assis un bon moment puis me rends dans ma chambre. 

   Allongé dans le grand lit, Lia dort. Silencieusement, je m'approche et remonte la couverture sur ses épaules. Je me change, puis, au moment de me glisser sous les draps, je me stop net. Finalement, je me dirige vers l'armoire, prends un plaid et part m'installer sur le canapé près du lit. 

   Allongé, je repasse en mémoire les derniers événements. La tentative d'assassinat, la demande en mariage, les rumeurs, Nao qui tombe malade, le bal, et puis les maigres infos sur l'assassin. Je me retourne, ferme les yeux et essaye de dormir. 

   Après quelques temps à rester allongée dans le noir et à essaye de fermer l'oeil, je me lève. Je me change pour une tenue plus correcte et sort. 

   Les couloirs calmes sont éclairés seulement par le clair de lune. Les gardes sillonnent les corridors par groupe de deux ou trois. 

   Sans m'attarder, je traverse l'allée et me rend dans la partie qui m'intéresse. 

  Une partie de l'étage du bâtiment principal est entièrement consacrée à la famille royale. Il s'y trouvent leurs chambres, salles de bain, bureau et autres. La seconde partie, elle est pour les personnes qui travaillent. Mais pas tout, seuls les proches : responsable de chambre, garde du corps ou conseiller royal.

   Je passe devant plusieurs portes avant de m'arrêter devant l'une d'elles. C'est la chambre qu'il occupe, lorsqu'il ne rentre pas chez lui. A vrai dire, je doute qu'il y soit retourné depuis plusieurs mois déjà. 

   Je donne quelques coups, et à la seconde près, le battant s'ouvre sur mon meilleur ami. 

   Tylor, encore vêtu de ses vêtements de la journée, s'écarte pour me laisser entrer. Je me dirige vers la table, qui se situe en face de la porte et m'assoie sur l'une des chaises. Ty ferme la porte, et viens me rejoindre. 

   Une main sur le dossier de ma chaise, l'autre sur la table devant moi, légèrement penché en avant, je peux sentir son souffle dans mon cou.

– Que se passe-t-il ? Chuchote mon ami.

– Je n'arrive pas à dormir, soufflai-je.

   Son corps proche du mien, je peux sentir sa chaleur. Cette chaleur qui me fait vibrer, me fait sentir en confiance. 

 – Je peux ? Demande-t-il doucement.

  Après avoir eu mon accord, avec délicatesse, il pose ses mains sur mes épaules.

– T'es tendu. 

   La main sur l'arrête du nez, j'inspire, puis expire profondément. Je pousse un long soupir, tout en disant :

– Je sais. 

– Explique moi.

Je me retourne vers lui. La tête penchée en avant, les pupilles rivés sur moi, ses lunettes sur le bout de son nez, il affiche un air attentif. Les mains toujours sur mes épaules, il fait de petits mouvements circulaires avec ses pouces.

   Je soutiens son regard, mais avec discrétion, mes pupilles glissent sur ses lèvres.

   Ce n'est pas le moment. Oh et puis merde... 

D'un geste brusque, je me lève et l'attrape par le col de sa chemise avant de plaquer mes lèvres contre les siennes. Quelques secondes à peine, et il me pousse violemment. Je me cogne contre la table, me rendant compte de ce que je venais de faire. 

– Désolé... Ty, je ne le voulais pas, je te le promet...

 – C'est bon, ça va, tente t-il.

   Il ne me regarde pas dans les yeux. Il ment.

Lentement j'approche mes mains de son visage. Voyant qu'il me laisse faire, je les pose sur ses joues.

– Regarde moi, murmurai-je. Dis moi la vérité.

– Je vais bien, me répète-t-il. 

   Il a le regard fuyant.

   Il recule de quelques pas, et se dirige vers son lit.

– Je... Je suis fatiguée. 

– D'accord. Dans ce cas là, je vais partir. 

   Près à quitter la chambre, je l'entends dire d'une petite voix :

– Reste... s'il te plaît.

Comment this paragraph

Comment

No comment yet