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June_Stephen
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Chapitre 39.3

― William ? lance Adam dans mon oreille.

Je l'avais presque oublié.

― J'ai coupé le son pour Matthew. Ecoute-moi, j'ai fouillé dans l'histoire de ces surnoms et... il a tué des milliers d'entre nous à lui seul, dans plein de pays d'Europe, sur plusieurs siècles ! Je peux pas croire que t'étais au courant... William, ce vampire est une malédiction pour l'Eglise !

Mon rythme cardiaque augmente alors qu'il se dirige vers moi. Il vient de me sauver, je n'ai rien à craindre. Non, rien à craindre. Jusqu'au jour où vos convictions vous sépareront. Ou si tu le quittes. Là, la rage prendra le dessus sur l'amour. Et il te tuera, me souffle ma conscience. 

Mes pensées se bousculent dans mon esprit. Non, il m'a dit lui-même qu'il ne me ferait plus de mal ! « Le Matthew que tu as devant toi ne te fera pas de mal. » Le Matthew que j'avais devant moi, mais pas Lyssa...

Il a aimé des humains qu'il admirait, pas un ennemi naturel. Toi, il te haïssait dès le premier jour. Entre haine et amour, il n'y a qu'un pas. Et il est vite franchi sur un coup de sang. Je déglutis. 

Ses pieds se plantent devant moi. Mon regard est vissé au sol.

― William, tout va bien.

Cette voix est la sienne. Pourtant, à sa froideur, je ne la reconnais pas. Il s'accroupit et pince mon menton avec ses doigts ensanglanté pour le relever vers lui. Ses canines piquent ses lèvres. Entre haine et amour, il n'y a qu'un pas... Il me fixe avec un regard glacial. Le gris métallique de ses iris a changé, comme l'acier chauffé au fer rouge. Ses pupilles élargies sont couronnées d'un halo cuivré. Est-ce la drogue qui me fait halluciner ? J'aimerais le croire.

― Pourquoi tu me regardes comme ça ?

― C... comment ?

Il me dévisage avec amertume.

― Les prêtres que j'ai tués, c'est ça ?

Je reste muet, incapable de prononcer un mot. En temps normal, il aurait fait preuve de douceur. Il m'aurait pris dans ses bras, m'aurait détaché et rhabillé. Mais en ce moment, il me toise simplement sans aucun état d'âme. Si sa haine ou son impulsivité prend un jour le dessus sur l'amour qu'il me porte... La barrière est beaucoup trop fine. Ma gorge se noue.

― Tu as plus peur de moi que de tous ces vampires.

Je suis tenté de nier, mais il est inutile de mentir face à un être supérieur qui décrypte vos émotions à la perfection. Le silence est mon unique allié. A plus forte raison en étant drogué.

― Je l'ai entendu.

― Qui ?

Son regard noir est éloquent. Adam hurlant dans mon oreillette, le silence, son ouïe perçante... La panique me submerge.

― N-ne lui en veux pas, il s'inquiète pour moi, ne lui fais pas de mal, s'il te plaît...

Ses yeux se plissent, le cercle cuivré dans ses iris vire au rouge sang. Il me redresse brusquement en position assise et m'attrape par la nuque. Ma tête tourne dans le mouvement.

― Pourquoi tu t'inquiètes plus pour lui que pour toi ? siffle-t-il entre ses dents serrées. Dis-moi ce qu'il y a entre vous, tout de suite !

Je frémis au ton puissant de sa voix. Sa poigne se resserre et sa lèvre se retrousse au-dessus de ses canines, soudain bien plus longues qu'il y a quelques instants. Je dois lutter contre les effets de l'Oniria pour rester concentré et ne pas laisser le malentendu durer.

― Ce n'est... qu'un ami de jeunesse, Matthew. Et il n'aime pas les hommes.

― Tu les aimais, toi, avant de me rencontrer ? Ça veut rien dire. Vous êtes beaucoup trop proches, grince-t-il, mauvais. Il veut te séparer de moi, je l'ai entendu, il attend que ça.

― C'est faux, tu t'inquiètes pour rien, je te le jure.

― Tu le jures ? s'exclame-t-il dans un pouffement sarcastique. Tu as peur de moi ! tonne-t-il. Tu as peur que je te fasse ce que j'ai fait aux autres prêtres ! Et tu voudrais vraiment que je crois que tu ne me fuiras pas maintenant que tu connais mon passé ?

― Matthew, ma peur n'est-elle pas justifiée ? fais-je d'une voix douce, mais fébrile. Ta haine de l'Eglise date de plusieurs siècles et tu... tu n'y succomberais plus pour moi, comme par enchantement ?

― Tu ne connais rien à l'amour, William Taylor, rien du tout ! Avec ton cerveau trop logique et rationnel, tu ne comprends rien à ces choses.

Je baisse les yeux dans une moue navrée. Non, je ne connais pas l'amour car personne ne m'avait jamais dit je t'aime avant lui. Oui, je manque d'ouverture et d'optimisme sentimental, car je me suis construit dans l'interdiction de ressentir des émotions et reposé sur mon intelligence pour survivre.

― Excuse-moi.

― William ?! s'écrie Adam. Will, ne fais pas ça ! Tu ne peux pas lui faire confiance, il va te...

― Coupe, chuchoté-je en lui tendant mon oreille.

Matthew cherche l'oreillette sous mes cheveux et l'éteint. Sa colère diminue d'un cran. Ai-je fait le bon choix ? Je l'espère de tout cœur. En avais-je d'autre pour apaiser la situation ? Je ne pense pas. Un vertige s'ajoute à mes bouffées de chaleur. J'arrive à bout de forces.

― Tu veux bien me détacher ? demandé-je dans un ultime sourire forcé.

Il passe ses bras autour de moi pour délier le tissu, mais s'arrête avant de me libérer et me dévisage.

― Tu vas me fuir ?

Je lui jette un regard éberlué.

― Pourquoi ? Tu comptes me garder attaché ?

Il se reprend à ces mots et me délivre enfin. Au moment où mes poignets sont libérés, mes membres se relâchent et je m'écroule sur le sol.

― Qu'est-ce que tu as ? s'étonne-t-il.

Je n'arrive plus à lutter contre la drogue, mes dernières forces sont épuisées. Mon corps bouillonne, l'air me brûle la gorge, je ne m'entends plus penser.

― William !

― L'Oniria...

Il repère la fiole qui a roulé près du cadavre d'Etienne.

― Putain d'enfoirés.

J'en déduis qu'il a appris les effets.

― Je t'en prie... mords-moi, vite.

― Quoi ? Non, pas maintenant !

― Je t'en supplie...

― William, si je te mords, dans mon état, avec le goût de ton sang et toi qui me supplies de te boire toujours plus, je... j'ai peur de...

― Matthew, je t'en prie, le supplié-je d'une voix chevrotante. Tu... tu m'aimes, tu ne me tueras pas, n'est-ce pas ?

Si ces mots trahissent ma peur réelle, cette manière d'implorer ne me ressemble pas. Mais l'envie se décuple en sa présence et mon corps ne répond plus qu'à satisfaire ses propres besoins. Je pose sur ses canines un regard fiévreux. Il se mord la lèvre. Aux mouvements rapides de sa poitrine, je devine son appréhension, mais aussi le désir ardent qu'il contient avec difficulté.

― Avec ton sang dans ma bouche, je vais vouloir te toucher... te faire l'amour, souffle-t-il en admirant l'érection entre mes jambes. Je ne veux pas perdre le contrôle avec toi ni te blesser, je ne veux pas te forcer à...

― Tu ne me forceras pas. Je veux te sentir en moi depuis bien avant ce soir. Fais-moi tout ce que tu veux, tu as ma permission, susurré-je.

Je l'attrape par la nuque et l'embrasse à pleine bouche, du peu que mes forces me le permettent. Sans lâcher ma bouche, il retire les manches de mes vêtements pour me dénuder entièrement, déboutonne sa braguette et me soulève dans ses bras, mes jambes autour de sa taille. Ses mains me maintiennent fesses écartées. Le seul contact de ses doigts près de mon anus fait tressaillir ma verge.

Je le veux en moi. J'ai ce besoin irrépressible de le sentir boire mon sang, qu'il plante en profondeur ses canines dans ma peau et son sexe dans mon corps. Il est le seul à posséder ce droit. 

Il me plaque contre un mur dans un soupir impatient, près du cadavre de Riley. Ma respiration est rapide, je suis en hyperventilation. Les vertiges se succèdent et j'ai l'impression que mon cœur va exploser. Je me sens mourir de l'intérieur.

― J'ai la tête qui tourne, haleté-je en enfouissant le nez dans ses cheveux pour me rassurer.

Matthew...

― Oui, mon amour.

― Serre-moi dans tes bras, murmuré-je sur un ton plaintif.

Il m'enlace avec tendresse et glisse ses mains dans mon dos pour me presser contre lui. Son étreinte me fait frissonner de bien-être. Il est la bouée qui m'empêche de sombrer en plein naufrage. Ses ongles se plantent peu à peu dans ma peau et m'arrachent un couinement.

― Tu... tu me fais mal...

Je le regarde et le découvre, la lèvre retroussée, figé sur les morsures de Riley près de mes mamelons.

― Matthew, ce n'est rien.

― Ils n'avaient pas le droit. J'aurais dû les tuer plus lentement, comme je le faisais avant, gronde-t-il entre ses dents, à nouveau plongé dans une haine extrême.

Je ne sais pas s'il fixe ma croix ou les morsures, mais le voir dans cet état m'angoisse. Je soulève son visage et capture son regard de feu. Dans ses yeux, entre ses bras puissants, je réalise que je n'avais jamais craint un vampire comme je le crains lui, ni ne m'étais senti si vulnérable. Il est le premier à me faire ressentir cette suave et terrible fragilité.

― Ne sois pas comme ça alors que tu me touches, s'il te plaît.

― ... Tu as à nouveau peur de moi.

Mes lèvres frémissent. Je colle mon front brûlant contre le sien, les mains enroulées dans sa nuque.

― Oui, j'ai peur qu'un jour ta haine prenne le dessus sur ton amour. Peur de devenir un prêtre de plus mort entre tes mains, car je me serai offert à toi... Tu es si imprévisible, ne m'en veux pas.

La couleur de ses iris s'adoucit à nouveau dans les nuances cuivrées et ses canines se rétractent légèrement. Il me serre contre lui et m'embrasse dans le cou.

― Je préfère laisser mourir des milliers de vampires plutôt que de m'en prendre à toi. C'est toi que j'ai choisi de suivre. C'est toi le seul être en qui j'ai foi. Jamais je ne te trahirai. Jamais.

Je l'espère du plus profond de mon cœur. C'est la première fois dans ce monde que je confie ma vie à quelqu'un d'autre que moi de mon plein gré. J'enfouis le visage dans ses cheveux afin de me fondre dans son parfum.

― Mords-moi. Maintenant.

Ses canines s'enfoncent dans mon cou et m'arrachent un cri tremblotant qui se finit en long gémissement. Mon sang coule dans sa bouche. Mes muscles se contractent, des spasmes de plaisir me parcourent, de la nuque aux orteils. Je me crispe autour de lui dans un orgasme empoisonné, sans début ni fin. L'extase pulse au centre de mon corps, dévore chaque fibre de mon corps et me consume jusqu'à faire voler mon esprit en éclat. 

Je plante mes ongles dans son dos ; s'il n'avait pas été habillé, je l'aurais griffé au sang. Il lève le menton et je me jette sur sa bouche rougie dans un baiser passionné. Mon regard mi-clos s'ancre dans le sien.

― Continue, encore...

Je plonge sa tête dans mon cou et il me boit à grosses gorgées. Chaque fois qu'il déglutit, c'est un courant orgasmique qui me traverse.

― Ahh, oui ! Matthew, oui !

Je me mords la lèvre jusqu'à l'écorcher, en transe. J'appuie sa tête pour sentir ses canines s'enfoncer davantage, mais il relève le nez.

― William, il faut arrêter.

― Bois mon sang, encore. Ce n'était pas tout ce dont tu rêvais ? Bois-moi encore, susurré-je d'une voix érotique.

Sans lui laisser le temps de réagir, je plaque mon cou contre sa bouche en nichant mon visage dans sa nuque. Il me presse contre le mur et plante ses ongles dans mes fesses. Je me cambre dans un gémissement et il aspire de nouvelles gorgées. Son sexe s'insère avec délicatesse entre mes fesses écartées et pousse sur mon anus dilaté. Je sens qu'il pourrait s'y glisser en quelques mouvements. Mon corps est un volcan en fusion. 

La douleur n'existe plus, seul le plaisir est maître. Peu à peu, sa verge m'écarte et il pénètre en moi. Nous poussons ensemble un gémissement délecté. Une chaleur délicieuse m'inonde de l'intérieur. Son sexe va et vient en moi dans de langoureux et profonds coups de reins tandis que j'apprécie la rugosité de sa langue sur mes mamelons. 

La frustration de ne plus être bu se mêle peu à peu au plaisir sexuel dans un équilibre dangereux. La tension augmente, ma conscience s'évapore. J'ai l'impression que chacune de mes cellules se met à bouillir. A nouveau, je me sens basculer vers un précipice.

― Matthew, je t'en prie, fais quelque chose, le supplié-je d'une voix chevrotante.

― Mon amour, je ne peux pas te boire plus ou je vais te tuer, murmure-t-il. Regarde-moi, concentre-toi sur moi.

Je lui obéis malgré moi, au supplice. Son odeur, ses yeux, ses lèvres ensanglantées, son corps ancré dans le mien... Je serre les dents, le souffle court, luttant pour me détacher de l'Oniria. J'ai le sentiment que je suis en train de mourir, que de la lave déborde de mon corps. Ma respiration s'accélère.

― Regarde-moi.

― Je n'y arrive pas !

― William.

Il m'assène un violent coup de hanches qui fait frétiller des étincelles entre mes reins. Je pousse un bruyant gémissement. Une seconde pénétration, tout aussi vigoureuse, brise quelques instants l'obsession du sang. Le poison se heurte au plaisir poignant de sa chair en moi. Il ne doit pas s'arrêter.

― Continue, ne t'arrête pas ! m'écrié-je.

Il me cloue fermement contre le mur, ses mains accrochées à ma taille et me pénètre avec une bestialité que je n'aurais pas pu encaisser en temps normal, mais nécessaire à l'heure actuelle. Mon corps doit se dissocier de cette fièvre, se fondre dans notre fusion pour évacuer la mort qui le ronge. Ses ongles longs s'enfoncent dans mes fesses et son gland me transperce sans pitié. Je sens qu'il contient sa puissance et ses pulsions pour ne pas me blesser, malgré le sang qui l'excite. 

Ses canines éraflent et piquent mon épaule sans s'y enfoncer. Les pensées empoisonnées qui m'obnubilent s'évanouissent peu à peu, pour laisser place à sa verge brûlante et ses coups de reins sauvages. L'orgasme vibre au creux de mes reins, monte vers une puissance indescriptible. Mon sexe palpite.

― Vas-y ! Oui, oui !

Le plaisir sexuel s'allie aux effets de la drogue et tout mon corps se resserre autour de lui alors que je crie ma jouissance, accroché à ses épaules. Mon membre tressaute contre lui et mon sperme gicle entre nous comme le sien se répand dans mon ventre. Un feu d'artifices crépite dans mes veines et fait éclater mon cœur dans ma poitrine. Ma vision devient floue, ma conscience dérive.

― Will, ça va ? halète-t-il.

Je perçois ses mots près de mon oreille, mais je ne suis pas en mesure de lui répondre. Mes forces viennent de m'abandonner entre ses bras et mes paupières de se refermer. J'ai le sentiment d'être passé sous un train. Il me dépose sur le canapé tout en se retirant doucement de mon corps et se place au-dessus de moi.

― Parle-moi, s'il te plaît, murmure-t-il sur un ton inquiet.

Un frisson me parcourt.

― Froid...

― C'est bon signe. Les effets principaux disparaissent.

Il m'enveloppe dans sa veste et me serre contre lui pour me réchauffer. Par « effets principaux », sous-entend-il les battements erratiques de mon cœur ? ou le fait que mes organes semblent se désagréger à cause de cette maudite toxine, entre deux sueurs froides ? Je sors tout juste d'un cauchemar dans lequel je n'étais pas moi-même. Je rêve d'un bon bain et d'une longue nuit de sommeil dans un lit douillet, avec sa présence sécurisante. 

Cajolé entre ses bras, je m'accorde quelques minutes pour souffler et sentir que mon corps m'appartient à nouveau. Car, malheureusement, la soirée ne se termine pas là. 

J'appuie sur mon oreillette, secoué par un frisson glacé.

― 01...

― William, bordel ! hurle Adam. J'allais intervenir, tu le sais ça ?!

Les yeux de Matthew se plissent sur moi. Je lève une main à son visage pour caresser sa joue, tel un animal méfiant qu'on apaise.

― Tu aurais transgressé les règles, 01.

― Bat les couilles des règles !

Je secoue la tête.

― Adam, ceux qui transgressent les règles...

― Parce que tu les suis les règles toi, père William ? me reproche-t-il, évoquant ma relation avec l'ennemi. Non, alors me fais pas la morale !

― Soit.

Je prends une profonde inspiration. J'ai encore le cerveau en fusion. Ces deux-là mettent vraiment mes nerfs à rude épreuve. J'entends la petite voix soucieuse de Miguel s'ajouter en fond.

― L'autre te sort d'ici rapidement, reprend Adam. Ensuite...

― 01, rappelle-moi qui est le chef ?

― Toi. Mais là...

― En effet, c'est moi. Et on va aller jusqu'au bout. Je ne rentre qu'une fois les cibles éliminées.

― Tu te fous de ma...

― C'est hors de question, je dois te ramener ! proteste Matthew.

Je le repousse d'une main pour me dégager de ses bras et roule sur le dos.

― Soit vous suivez les ordres, soit je me débrouillerai sans vous. Choisissez.

Matthew me dévisage avec de grands yeux stupéfaits. Les mêmes que ceux d'Adam, à l'heure actuelle. Un long silence s'écoule. Ils savent tous deux qu'ils n'auront pas l'ascendant sur moi. Je suis le seul maître à bord, que cela leur plaise ou non. Nous suivrons le plan d'origine, quoiqu'il m'en coûte. Au claquement de portière, j'en déduis qu'Adam était sorti du fourgon pour parler plus librement.

― OK, chef.

Il coupe la communication sans un mot de plus. Son amertume est compréhensible, mais nos états d'âmes n'entrent pas en ligne de compte. C'est pour ma capacité d'adaptation et ma concentration inébranlable que j'ai été placé à la tête de la cellule londonienne, que Leonard m'a choisi moi, et pas un autre. 

Je ferme les yeux et prends le temps de me reconnecter à mon corps. Je dois être en pleine possession de mon esprit et utiliser intelligemment mes dernières forces pour finaliser la mission. Le reste viendra plus tard.

― Tu veux affronter deux puissants vampires dans ton état ? Tu ne pourras pas tromper ces deux-là, William, personne ne le peut. C'est suicidaire.

― Tout juste. C'est pour ça que tu vas me livrer.


N/A : Comment avez-vous vécu ce moment? 👀

Bon, William perd jamais le nord longtemps 😆
C'est qui le CHEF ici? 🙂💢

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